Les 5 règles pour bien réussir ton burn-out

Amis DWICHS, vous avez tous entendu parler du burn-out ? Mais avant d’en arriver là… On pourrait tenter de s’en préserver, non ? Encore faut-il en repérer les symptômes et surtout arrêter de penser que cela arrive seulement au voisin, beau-frère ou collègue !

Aujourd’hui, on ne compte pas moins de 2,5 millions de personnes en burn-out sévère. C’est ce qui ressort du 9ème baromètre du cabinet de prévention des risques au travail, Empreinte Humaine, selon lequel la détresse psychologique des salariés ne cesse de progresser.

Il ne faut surtout pas penser comme la célèbre publicité contre le sida dans les années 80-90 : “Le burn-out ne passera pas par moi”. On se sent inatteignable, fort. Les personnes en burn-out sont souvent dans le déni pensant que la machine va tenir, ou qu’il s’agit d’un tunnel de boulot passager. Mais que nenni.

1-Explose tes horaires : dis oui à tout 

Mails, alertes Teams et Slack, textos, Whatsapp, appels téléphoniques, répondeur, réunions, tu acceptes de prendre des dossiers supplémentaires car l’équipe est en sous-effectif et qu’il n’y a pas de budget pour créer un nouveau poste.

Les demandes pleuvent, ta to-do-list s’allonge sans oublier les alertes sur ton téléphone mobile. 

Tu passes la ligne rouge de la surchauffe mentale sans t’en rendre compte. 

Tu poursuis, et si tu bronches on te rappelle qu’il y en a 10 qui attendent dehors pour prendre ton poste. Sans oublier le boss qui te trouve négatif (ive)!

Tu passes de salles de réunion en salles de réunion et on te demande si tu as vu le mail en trentième urgence ? La présentation pour demain, tu en es où ?

Dès le lundi, tu penses que vendredi est à la fin de l’année.

Tu te mets en pilotage automatique, sans même t’en rendre compte ou en te disant que ce n’est que pour quelques semaines.

Mais les semaines se transforment en mois et surtout en habitude pour ta hiérarchie.

En parler, alerter, tu passerais pour un faible. Ça te parle ? Attends, ce n’est pas fini !

Travailler tôt le matin, répondre à tes mails et conversations dans les transports en commun ou en voiture (ou pire sur ton 2 roues en hurlant dans ton casque), manger un sandwich sur ta présentation PPT, répondre aux messageries en interne tout en faisant ta présentation lorsque tu es prêt à dormir et ce jusqu’à deux heures du matin. Tu restes des heures devant ton écran d’ordinateur, ce n’est que lorsque ta vessie est prête à exploser que tu prends quelques minutes pour la soulager… Mais le temps de la libération, tu te retrouves à avoir 25 mails supplémentaires en moins de 10 minutes. Tu bois ton café froid servi à 9h quand il est déjà 16h.

 

 

2 - N'aie plus de vie en dehors du boulot ...

Tu en es à préférer annuler un week-end de peur que cela te fatigue pour recommencer une nouvelle semaine de travail. Tu annules systématiquement ton cours de sport car ton boss te cale une réunion clients en urgence à la même heure.

Tu annules le dîner entre amis de peur de te coucher tard et de ne pas pouvoir affronter la journée du lendemain, même si tu sais pertinemment que tu ne dormiras pas avant 2 heures du matin.

3 - Pense, dors, mange ... boulot

Le bureau n’est plus une zone géographique, ton travail est partout dans ta vie : dans ton lit, ton caddie, ton assiette, sous la douche, dans ta voiture, dans le métro, sur ton vélo… Tout est boulot… Les résultats mensuels se répercutent sur les étiquettes des produits dans les rayons du supermarché.

Tu piques une crise sur la caissière qui n’a rien fait en lui disant que si tu travaillais comme elle, cela ferait longtemps que tu serais au chômage. 

Le met que ta moitié t’a préparé te fait penser à la prochaine campagne de pub pour un gel douche sur lequel tu bosses depuis des semaines.

Tu ne trouves plus le sommeil, tu refais tout le déroulé de la journée, tu te demandes si tu as tout fait, tu penses à tout ce que tu dois faire le lendemain et le marathon se lance dans ta tête. Tu tentes, en vain, d’écouter ta respiration pour arrêter le cercle infernal de tes pensées. Tu penses qu’en t’envoyant un rappel sur ta boîte mails cela te permettra de mieux t’endormir mais à 4h du matin, tu en es au vingtième rappel. Il est 5 heures du matin et tu calcules qu’il ne te reste plus qu’une heure et trente minutes avant que le réveil sonne. Encore une énième nuit foutue, et tu paniques à l’idée de réussir à tenir la journée qui commence, sans parler des suivantes…

4 - Sois irritable en permanence

Tu ne peux plus sourire, ta patience est périmée ! Tu rêves de balancer ton écran d’ordinateur sur le prochain qui te demandera un rapport ou une présentation PPT. La prochaine réflexion de ta hiérarchie te donnera des envies de meurtre, alors d’agacement tu préfères aller pleurer dans les toilettes ou donner un coup de poing dans la porte du parking.

On dit de toi que tu es désagréable, que l’on ne peut rien te demander, bien que l’on te demande tout. Tu ne ris plus à la moindre blague…

5 - Le jour de trop

Puis vient le jour, le jour de trop, le jour où tu vas péter un plomb en plein milieu de l’open space, crier, pleurer devant tout le monde ou pire, ne plus pouvoir poser un pied par terre de ton lit sans un Xanax…

Tu ne le sais peut-être pas encore, mais c’est le début de la fin.

Devant ton médecin, tu lui dis que tout va bien, tu as beaucoup de boulot en ce moment mais c’est passager. Sauf que le passager dure depuis plusieurs mois, voire plusieurs années.

Bonne nouvelle : tu es dans le déni.

Alors avant de réussir ton burn-out, sois alerte sur les premiers signes de surinvestissement, manque de sommeil et d’appétit, irritabilité, repli sur soi, plus de plaisir en dehors de ton job.

Pour t'aider :

Les éléments partagés dans ce texte ne constituent aucunement des recommandations de traitement préventif ou curatif, d’ordonnance ou de diagnostic, ni ne doivent être considérés comme tels. Ces informations ne représentent pas un avis médical et ne visent pas à remplacer l’avis d’un professionnel qualifié ou à s’y substituer. En outre, ils ne se substituent pas à un suivi médical.

Ami(e) DWICH, on t’aime, nous sommes passées par là et on aimerait bien te prévenir avant qu’il ne soit trop tard.

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