Depuis la pandémie tout s’est accéléré et le moral est au plus bas !
De nombreuses études le confirment, comme le 10è Baromètre réalisé par le cabinet Empreinte Humaine en juin dernier, qui constate que 4 salariés sur 10 se disent en détresse psychologique, et près d’un tiers tutoie le burn-out, soit trois fois plus qu’il y a trois ans !
Donc ça ne va pas fort, la santé mentale n’est pas au top … Et certains ont passé le pas, en donnant leur démission (la fameuse grande démission, qui semble quand même toucher davantage la génération Z), mais est-ce pour autant que la charge mentale soit diminuée ?
En plus d’être dans ta tranche d’âge, tu peux te retrouver dans la belle crise de quarantaine ou de la cinquantaine appelée aussi la crise du milieu de vie (CMV = Crise de milieu de vie), et tu es à deux doigts de t’écrouler ?
Pas de panique, tout cela est normal… Enfin c’est-ce que l’on dit aussi chez les DWICHS !
Entre l’actualité anxiogène, l’arrivée de l’hiver, les gens sont déjà en PLS (Position Latérale de Sécurité) comme disent les MINI DWICHS. Alors arrête de te prendre pour wonder woman ou superman !
Tu es un homme ou une femme qui doit accepter sa part de vulnérabilité
On tente de garder la tête hors de l’eau, mais parfois, on a envie de se laisser couler et rester au fond de son lit et on aurait bien le droit.
Mais nous vivons dans une société où l’on doit avoir tout le temps la pêche, toujours être disponible pour son entourage familial-amical. Les délais de fous imposés au bureau, les courses, les activités.
Et toi dans tout cela ?
Qui ne court pas chez son psy ? Ou aimerait bien en avoir un ? Ou un chaman, un guérisseur, un cours de Yoga où l’on nous demande d’être dans l’instant présent ? Mais passé la porte on reprend gentiment notre apnée et on plonge dans des livres sur le développement personnel pour trouver une solution à notre moral. On regarde les réseaux sociaux où nos amis ont l’air d’avoir une super vie !
Ça te parle ?
Marié(e), parent, célibataire, personne n’est épargné !
Alors, pourquoi ne t’autoriserais-tu pas à craquer une bonne fois pour toutes ?
Faire bonne figure, tenir quoi qu’il en coûte comme dirait notre cher Président de la République, mais ce n’est pas facile.
Tout le monde se compare et se juge ! On doit répondre aux injonctions de la société et de notre éducation, mais au fond de toi, une seule envie : exploser !
Mais on ne le fait pas, on a honte d’être déprimé.
En burn-out ? Tu rases les murs pour éviter de croiser quelqu’un qui te demanderait “Salut, tu vas bien ? ”, tu aurais bien envie de répondre : “non, ça ne va pas du tout, c’est quoi cette vie de merde ?”.... Tu ne le fais pas par culpabilité par rapport à tous ceux qui souffrent dans le monde… Tu penses que cela ne changera rien. Et pourtant accepter ses émotions permet déjà d’avancer ou de prendre conscience qu’il faut changer quelque chose. Mais à seulement se poser la question, tu es déjà à bout.
La charge mentale est à son maximum comme l’autocuiseur de tes grands-mères qui sifflaient dans la cuisine de ton enfance…
Alors, la team DWICHS prend la parole, parce que nous-mêmes tentons de nous autoriser à ne pas aller bien : pleurer, crier, avoir envie de tout balancer… Eh bien oui, prenons le droit de craquer.
Respire un bon coup, ralentis, pose-toi, même cinq minutes, ferme les yeux et imagine quelques minutes ailleurs, loin, tranquille et en paix …
Tu as assez d’articles, ailleurs sur le web pour trouver des conseils pour aller mieux.
Mais ici, on te conseille d’abord de craquer ! car il ne sert à rien de chercher à aller mieux si on ne s’autorise pas à accepter de ne pas avoir la pêche !
Alors, voici quelques petits conseils à renouveler dès que nécessaire…
Conseil n°1 : pour bien craquer, autorise-toi à pleurer ou à crier !
Pleure un bon coup ou va crier en plein milieu d’une forêt permet de décharger ta pression et ta charge que tu portes par rapport à tes émotions. Va courir afin de te soulager de toute cette pression.
Sinon, il reste le pot de glace à la vanille et aux noix de pécans, mais n’oublie pas de manger 5 fruits et légumes par jour (sympa la culpabilité, tu ne trouves pas ?).
Mais non, fonce dans le congélateur si cela te fait du bien.
Conseil n°2 : pour bien craquer, parle, confie-toi !
Tu penses peut-être et de façon légitime que cela ne sert à rien. Tu ne veux pas te montrer sous ton pire jour dans cette belle culture des dictâtes des réseaux sociaux où c’est la course à soit le plus beau ou la plus belle, aie la meilleure vie possible pour avoir pleins de “j’aime” ! bull shits!
Parler permet de se soulager, de se vider la tête…. Il ne faut surtout pas faire monter la pression et vraiment péter un plomb.
Conseil n°3 : consulte ton médecin, ne reste pas seul !
Si tu ne vas pas bien au niveau du moral, c’est le corps qui peut lâcher : le mal à dit ! c’est le corps qui prend le relais et là c’est le signe que tu es allé(e) trop loin dans la charge mentale.
Il est possible qu’on te conseille de prendre un traitement pour t’aider à traverser une période difficile. N’en aies pas honte… On fait ce que l’on peut tant que cela est encadré par son médecin traitant.
Alors ? On s'autorise ou pas ?
Souvent, on le comprend bien plus tard, mais si on ne va pas bien c’est que quelque chose de plus profond ne va pas en soi !
Arrête de te voiler la face… C’est dur, parfois très dur, mais il y a des solutions.
Et se soulager fera du bien à ton entourage, mais surtout à toi ! C’est plus sain de se poser des questions existentielles que de rester dans une vie plan-plan qui ne te convient plus.
Bien évidemment, les éléments partagés ici ne constituent aucunement des recommandations de traitement préventif ou curatif, d’ordonnance ou de diagnostic, ni ne doivent être considérés comme tels. Ces informations ne visent pas à remplacer l’avis d’un professionnel qualifié ou à s’y substituer. En outre, ils ne se substituent pas à un suivi médical.
Chez DWICHS, on parle de fond, mais cela ne nous empêche pas d’en rire ! Alors, fais-toi du bien !
DWICH, partage nous ton expérience
DWICHS entre 2 tranches de vie
