Bienvenue dans la crise du milieu de vie ! Et non cela ne fait pas mal ! Alors ce n’est pas seulement ton cœur qui fait boum comme dirait la chanson, c’est plutôt quand ta vie fait boum, c’est TOUT qui fait boom et c’est ta seconde partie de vie qui commence ! Mais avant de te rendre compte, il y a comme dire… Une période où tu vas avoir l’impression d’être dans ta machine à laver le linge durant le programme essorage ! Mais à la fin comme tout ton linge, tu finis tout (e) propre !
Mais pas de panique, cher DWICH, tout est normal, pourquoi ? Oui, tu n’as pas le moral… Tu vois tout en gris !
Tu ressens un sentiment de mal-être, une grosse charge mentale, tu te sens épuisé(e) en permanence, les week-ends et les vacances ne suffisent pas à te rebooster ? Et si tu étais en pleine crise de milieu de vie ?
Plus communément la crise de la quarantaine : mais bonne nouvelle : sache qu’en chinois le mot crise veut également dire opportunité ! Donc, un moment inconfortable, voir très inconfortable pour mieux appréhender ta seconde partie de vie !
Ce n’est pas génial ? Pour t’éclairer sur cette question, nous avons rencontré Lanette Khamvongsa, coach spécialiste dans la transition de vie.
La pendule fait tic-tac-tic-tac (la vie qui passe) et tu te demandes, si tu es contaminé ?
1-Comment savoir si je suis en pleine crise de milieu de vie ?
Il y a plusieurs facteurs pour le savoir et la reconnaître, explique Lanette :
- Ressentir un mal-être existentiel, qui peut survenir suite à un deuil, une maladie, une perte d’emploi, un burn-out.
- Une surcharge mentale : trop plein, perte de sens, routine oppressante, sentiment de vie et d’ennui.
- Une surcharge émotionnelle : avoir l’impression de ne pas être à sa place, ou d’avoir raté sa vie.
- Un épuisement physique : une fatigue chronique que l’on n’arrive pas à surmonter.
- Être en perpétuelle recherche de sens dans sa vie pro/personnelle.
Mon dieu, tu t' »auto-fatigue » !
Tu as beau te reposer, cela ne te suffit pas, et le besoin de trouver du sens dans ce que tu fais au travail ou même dans ta vie personnelle devient prioritaire.
J'en ai marre d'être payée pour ce que je fais. J'ai envie d'être payée pour ce que je suis ! C'est une déclaration d'une de mes clientes venue me voir.
Ce témoignage est vraiment révélateur de cette période où l’on a envie de révéler son authenticité, de montrer au monde qui on est vraiment, voire de le crier.
On a envie de retirer cette espèce de masque social qu’on porte dans différents domaines de vie depuis toujours.
Les oiseaux du lac font pic-pic-pic-pic ( tu ne sais plus où tu en es)…
2- Info ou intox : cette crise de milieu de vie ?
La crise de la quarantaine est-elle un passage à prendre au sérieux ou à la légère ?
« La crise de la quarantaine n’est pas automatique, mais c’est une chance à saisir pour améliorer sa seconde partie de vie », souligne Lanette.
À partir du moment où l’on doit faire face à des défis personnels, professionnels, financiers, psychologiques et émotionnels, ces derniers peuvent être des éléments déclencheurs d’une prise de conscience qui définit la crise de milieu de vie.
On se rend compte du chemin parcouru sur sa première partie de vie : famille, carrière, puis on prend conscience que la vie est courte lorsque l’on voit ses parents vieillir et ses enfants grandir.
C’est une sorte de bilan de milieu de vie où l’on souhaite se débarrasser de ses fausses croyances pour améliorer sa seconde partie de vie. On a un besoin impérieux de se réaliser personnellement et professionnellement.
Il faut savoir que le pic de la crise de la quarantaine n’est que la partie émergée de l’iceberg. La crise de la quarantaine fait partie intégrante de la transition de milieu de vie. C’est le moment où l’on se retrouve dépassé, où nos capacités d’adaptation sont plus difficiles par rapport à tous les événements auxquels on doit faire face.
Glou-glou-glou font tous les dindons (ton moral est en dent de scie), et personne ne t’a prévenu ?
3-Pourquoi on n’est pas préparé à ça ?
“Le conditionnement social, familial et culturel ne nous prépare pas forcément à aborder cette deuxième tranche de vie de la meilleure des façons, car les injonctions sociétales et culturelles nous invitent à suivre un schéma préconçu jusqu’à un certain âge.
« Nous devons rentrer dans des cases : les études, le premier job, le mariage, les enfants, devenir propriétaire », souligne Lanette.
Certaines personnes y arrivent très bien, mais, aux alentours de 40 ans, la grande question arrive : c’est quoi la suite ? On m’a promis que j’allais être heureux, et ce n’est pas le cas.
D’autres se sont fatiguées une grosse partie de leur vie en essayant de rentrer dans les cases, sans forcément y arriver. Il y a un sentiment de défaitisme.
D’autres encore sont dans le déni tout simplement en se disant : je suis dans un train qui roule et je ne me pose pas de questions.
Donc si on comprend bien, soit un DWICH est rentré dans les cases, soit il n’a pas réussi, soit il ne s’est pas posé de questions.
Et la jolie cloche ding-din-don, mais boum (tu ne te sens pas bien et c’est peut-être très bien)
4- Comment bien réussir sa transition de vie ?
La transition de vie, ou crise de la quarantaine, peut-être une opportunité !
Certes, c’est un moment instable, mais il est aussi propice pour se repositionner, se recentrer pour améliorer sa seconde partie de vie ! Vous êtes en plein milieu de vie et il est temps de dessiner vos 30 glorieuses, comme on dit chez DWICH !
Le plus important est de prendre conscience de la phase dans laquelle on se trouve :
- Est-on dans la phase finale ?
- La phase neutre ?
- Le nouveau départ ?
Pour en savoir plus sur ces phases, nous te conseillons la lecture de notre article Une transition de vie, késako ?
Il ne faut surtout pas brûler les étapes pour ne pas tomber dans le schéma de répétition.
« Il faut bien travailler sur la fin d’un chapitre où l’on déconstruit des schémas, puis reconstruire des schémas en zone neutre pour avoir toutes les clés et l’énergie pour réussir son nouveau départ. Par exemple, rechercher tout de suite une relation pansement à la sortie d’une rupture amoureuse sans avoir fait ce travail de déconstruction risque fort de répéter le même schéma », explique Lanette.
5-Un petit récap !
Donc, si on résume l’ordonnance de Lanette, tu peux entrer dans une transition de vie initiée par un ensemble d’évènements déclencheurs (deuil, maladie, perte d’emploi, burn-out, séparation…) et des signes annonciateurs comme une grande charge mentale, une perte de sens, un sentiment de vide et d’ennui !
Marque alors un bon temps d’arrêt, car certaines difficultés de la vie peuvent être vécues comme de véritables traumatismes. Laisse-toi le temps d’encaisser les chocs émotionnels.
Alors, on prend du temps pour soi, on ralentit le rythme… On inspire, on expire… On ne tape pas sur les autres, on ne claque pas sa démission en 10 minutes, on ne quitte pas son Jules ou sa Juliette… On ne le ou la trompe pas non plus en pensant que cela résoudra tout !
Tu vas sûrement passer par des moments de culpabilité, de moral proche de zéro, ou avoir envie de casser la figure au voisin, d’être moins productif, de pleurer comme une madeleine…
Et si tu n’as aucune idée de ce que tu veux faire ? Impossible de te projeter ? Normal, tu es en pleine “ transmutation” comme X OR ! Tu vas devenir toi-même et non plus celui ou celle que les personnes de ton entourage attendent de toi !
Si tu as un sentiment d’inconfort, de vide, d’épuisement, tout cela est normal et temporaire ! Tu as de superbes ressources pour rebondir, même si tu n’y crois pas encore.
Tu peux aussi trouver de l’aide auprès de ton médecin, d’un psychologue, ou d’un coach comme Lanette.
On respire un grand coup ! Tout est normal et tout est sous contrôle si tu t’écoutes avant de prendre un virage certes inconfortable, mais qui annonce un havre de paix qui te ressemblera enfin !
Conclusion : la transition de vie peut être une belle opportunité pour améliorer sa seconde partie de vie ! Wahou ! C’est une good news !
Alors, cher(e) DWICH pas de panique, c’est une véritable opportunité d’inventer ta seconde partie de vie en véritable 30 glorieuses.
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Allez DWICH, ça va bien se passer !
Partage-nous ton témoignage sur ta transition de vie : en plein dedans ? Terminée.
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